lundi 15 juin 2009

L'enchanteresse de Florence.

I.
« Aux dernières lueurs du jour finissant, le lac miroitant qui s'étandait près du palais semblait se transformer en une mer d'or liquide. Un voyageur qui serait passé là au coucher du soleil - et celui précisément qui arrivait en ce moment même sur le chemin longeant le lac - aurait pu croire qu'il s'approchait du trône d'un monarque si fabuleusement riche qu'il pouvait se permettre de déverser dans un immense cratère une partie de ses trésors afin de plonger ses hôtes dans la stupeur et l'émerveillement. Et ce lac, pourtant très étendu, n'était sans doute d'une goutte provenant d'une mer de richesses bien plus vaste, si vaste que le voyageur était à mille lieues de pouvoir imaginer l'étendue de l'océan originel. (...) » Salman Rushdie, 2008.
- Et là tu te dis : ok, j'ai du boulot ... -

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