dimanche 30 août 2009

Ten years from now, I'd like to be Kate's sister.


« She still takes me by surprise. like nearly a year after her death, when my mother came home with a roll of film she'd developed of my high school graduation. We sat down at the kitchen table together, shoulder to shoulder, trying not to mention as we looked at all our double-wide grins that there was someone missing from the photo. And then, as if we'd conjured her, the last picture was from her. it had been that long since we'd used the camera, plain and simple. She was on a beach towel, holding out one hand toward the photographer, trying to get whoever it was to stop taking her picture. My mother and I sat at the kitchen table staring at her until the sun set, until we had memorized everything from the color of her ponytail holder to the pattern of fringe on her bikini. Until we couldn't be sure we were seeing her clearly anymore. » ----My sister's keeper, Jodi Picoult, 2004.

Conclusion.

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__..___.__.__.___..__ & donc en Amérique, quelque part au milieu des pins, des lacs et des montagnes, en haut à gauche de la carte aux trésors, il y a une ville où souvent les gens passent et repassent à toute allure avec des dossiers pleins les bras, et au milieu de ses gens, de cette foule étrange et perpétuelle, fascinante et effrayante à la fois, il y a cette poignée de personnes, uniques et géniales, ces petites étoiles qui, au milieu de ce nouveau ciel, brillent sûrement un petit peu plus pour moi.

Genre ça va pas me manquer du tout.

dimanche 23 août 2009

Something random.

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Quel sentiment etrange que de se dire que je vis les derniers instants. Que bientot, la flamme de la bougie - cette meme bougie qui se consumait devant mes yeux sans meme que je la voie - s'eteindra, laissant place a une fumee de rires, de photos, de mots, de couleurs, de livres, d'odeurs. Laissant place a une cire de souvenirs a l'avenir incertain. Oui, que restera-t-il de tout ceci ? De leurs sourires, de la couleur du lac le matin quand nous partions, du bruit de la television le soir, du soleil qui se couchait dans les arbres qui imprimaient leur ombre sur les maisons ? Que restera-t-il de Seattle, de Bonney Lake, de Auburn Academy ? Que restera-t-il de Shelley, des deux Bob, de Mary, de Mickael, de Patricia, de Marissa, de Liz, de Jonathan, de Jordan, de Sayaka ? Je me demande meme pourquoi j'ecris tout cela, alors qu'ils encore sont la, a parler juste derriere moi. Peut etre que j'ai peur que les mots et les impressions s'echappent de ma tete, que je ne puisse plus decrire ce que j'ai ressenti a cette minute precise de cette heure precise de ce jour precis une fois que tout cela se termine. Une fois que j'aurais traverse l'ocean dans l'autre sens et repris ma place dans l'ordre des choses. Peut etre que j'ai peur que les images dans ma tete finissent par se brouiller avec le temps, le temps qui passe et qui rend tout ci lointain, si intouchable ... Mais non, rien a faire, je ne vois toujours pas pourquoi j'ai pris mon stylo et noici ces pages qui, apparament, n'avaient pas a etre noicies. Pas tout de suite. Oui, parfois on fait des choses que l'on ne comprend pas, des choses qui nous echappent.






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___Absurdites ++de +lignes
++++++++++++ et

+++++++++++++++de ++++points.





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+... Anyway, bientot il faudra tout reprendre a zero, oublier l'heure, les bonnes et les mauvaises habitudes prises pendant ces six semaines. Mais, comme je l'ai dit, ce nest que 'bientot'. Pour le moment, je suis encore la-bas, a regarder le rouge des murs de ma chambre se meler au bleu du ciel dans ma fenetre a Bonney Lake.
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